Les basidiomycètes, le groupe des "grands champignons"

Les familles du groupe des basidiomycètes


Le groupe fongique le plus connu et le plus convoité

Voici le deuxième groupe en importance du grand règne des champignons. S'il est deuxième pour ce qui est du nombre de membres actuellement répertorié, 60.000 environ, il est le premier pour l'engouement des mycophages. Il comporte, en effet, la toute grande majorité des espèces recherchées par les "chasseurs de champignons". Il est divisé en 4 sous-classes : les agaricomycètes, les aphyllophoromycètes, les gasteromycètes et les hétérobasidiomycètes ou phragmobasidiomycètes.

Vous trouverez dans ce Mémento, par ordre alphabétique :

Agaricomycètes

De la classe des homobasidiomycètes (comme les 2 sous-classes suivantes), cette sous-classe développe donc aussi des basides non cloisonnées. Leurs spores sont evacuées de manière naturelle à pleine maturité du champignon, ce qui les a fait nommer "ballistospores". Celles-ci sont expulsées par la face inférieure du chapeau, qui peut être constituée de lames ou de tubes.

Aphyllophoromycètes

Comme les agaricomycètes et les gastéromycètes, cette sous-classe développe ses spores sur des basides non cloisonnées. Elle regroupe des familles très différentes d'aspect.

Gasteromycètes

Les gastéromycètes se distinguent des autres sous-classes par l'enfermement des basides dans une sorte de poche. Elles ne peuvent donc éjecter leurs spores que sous la pression d'évènements extérieurs tels l'écrasement (humains ou animaux), la dégradation ou la déterioration par la pluie ou le vent. Ce statisme fait dès lors nommer "statismospores" en jargon de mycologue ces nuages de "poussières" qui sont éjectées lors de l'écrasement d'une vesse, par exemple. Font exception à cette règle : les phallacées et les clathracées.

Phragmobasidiomycètes ou hétérobasidiomycètes

Cette sous-classe comporte des espèces à l'aspect gélatineux ou visqueux, au moins par temps humide. Leur caractéristique essentielle se site au niveau du cloisonnement des basides. En effet, celles-ci sont cloisonnées transversalement.

bois à champignons et basidomycètes

Ces 4 sous-classes, très différentes les unes des autres et comportant des espèces à l'aspect parfois hétéroclite, ont en commun leur mode de reproduction. Ici, les spores se développent à l'extérieur de basides (cellules qui émettent après caryogamie des basidiospores, le plus souvent au nombre de quatre) avant d'être disséminées dans la nature. Ces basidiospores peuvent toutefois, selon les espèces, être au nombre de 2 ou de 6, soit un nombre pair. La nature étant parfois capricieuse, il lui arrive de faire mentir cette règle et de décider que ce nombre sera impair. Il ne s'agit alors que d'anomalies pouvant exceptionnellement se produire pendant la croissance du champignon.

Si celle des aphyllophoromycètes peut intéresser le mycophage par la présence d'une espèce convoitée, la chanterelle ou girolle, ce sont toutefois les agaricomycètes qui attirent essentiellement la convoitise du chasseur de champignons. Cette sous-classe regroupe, en effet, la grande majorité des espèces les plus connues et les plus recherchées. Leur aspect typique se présente sous la forme d'un pied surmonté d'un chapeau.

bois à champignons et basidomycètes bois à champignons et basidomycètes

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