Nom usuel : lépiote déguenillée

Synonymes :

Chapeau : de 5 à 20 cm, ovoïde d'abord lisse puis convexe et le restant longtemps, s'étalant ensuite en parasol, beige à fauve clair devenant plus foncé au centre, couvert de grandes écailles plus ou moins retroussées de couleur beige ochracé à gris brunâtre au disque mais plus claires et débordant sur la marge

Lames : libres, fines et serrées, larges, de couleur blanche à crème, rosissant au froissement

Anneau : double, complexe et coulissant, lacéré à la périphérie

Pied : droit et lisse, creux, bulbeux à la base, de couleur blanchâtre à blanc grisâtre devenant brunâtre en vieillissant, rougissant à la pression du doigt

Exhalaison :

Période de cueillette : à partir du mois de juin et jusqu'à la fin de l'automne

Biotopes : dans les bois clairs et les clairières de feuillus et/ou de conifères, taillis ou parcs, haies, coupes et parfois même dans les jardins

Confusions : possible avec la lépiote élevée, la lépiote fuligineuse, deux comestibles, la lépiote vénéneuse, la lépiote des jardins, deux toxiques mais aussi la lépiote brun-incarnat, moins courante et plus petite mais mortelle !

Famille : lépiotacées

Nom scientifique : macrolepiota rhacodes

Commentaires

La chair de la lépiote déguenillée est blanche mais rougit rapidement puis brunit à la coupe. Très courante, elle se développe le plus souvent en petites troupes de quelques individus. Les spores sont blanches. Il s'agit d'un bon comestible pour certains. Pour d'autres, il a déjà provoqué des indigestions. Il faut éviter l'absorption de ceux qui, bien souvent, bordent les haies de propriétés situées le long des routes carrossables ou dans les jardins. Ils sont sans doute les responsables des troubles évoqués ci-dessus.