Nom usuel : astérophore faux-lycoperdon

astérophore faux-lycoperdon, nyctalis agaricoides
astérophore faux-lycoperdon, nyctalis agaricoides

Synonymes : nyctale porteuse d'étoiles
latin : asterophora lycoperdoides, nyctalys asterophora, nyctalis agaricoides

Chapeau : de 1 à 3 cm, d'abord globuleux puis devenant hémisphérique et enfin convexe, parfois soudé à un chapeau voisin, de couleur blanche devenant chamois à brun ochracé à maturité car recouvert par les spores qui se développent sur la surface

Lames : blanches et épaisses, le plus souvent malformées mais parfois inexistantes

Anneau : néant

Pied : court et cylindrique, souvent courbé, de couleur blanche et pruineux ou finement méchuleux de même couleur, devenant ochracé à brunâtre vers la base

Exhalaison : de rance ou parfois plutôt farineuse

Période de cueillette : à partir du milieu de l'été et jusqu'au milieu de l'automne

Biotopes : uniquement sur d'autres champignons, surtout la russule noircissante, dans les bois de feuillus comme de conifères

Confusions : possible à l'état juvénile avec l'astérophore parasite d'aspect plus délicat

Famille : nyctalidées (lyophyllacées pour certains auteurs)

Nom scientifique : asterophora agaricoides

Commentaires

La chair est blanchâtre mais devient brun clair dans le pied. Ce curieux champignon se développant essentiellement par temps très humide (souvent après une forte pluie) se fixe sur un support étonnant : un autre champignon ! Il s'agit le plus souvent de la russule noircissante dont il provoque le pourrissement. Il parasite plus rarement d'autres russules de même que des lactaires. Il n'est pas comestible.

astérophore faux-lycoperdon, nyctalis agaricoides


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