Synonymes : coriolus pubescens, polyporus velutinus, polysticus pubescens
Chapeau : de 3 à 9 cm de largeur sur 2 à 6 cm de profondeur, en éventail plus ou moins ondulé ou de faible épaisseur (2 à 7 mm), à cuticule tomenteuse à veloutée puis glabre, plus ou moins faiblement zonée, à marge mince, ondulée et sinueuse, incisée par endroits, de couleur blanchâtre devenant crème à jaunâtre à gris ochracé pâle
Lames : néant : pores petits (de 3 à 5 au mm) anguleux à arrondis parfois allongés sur tubes d'une longueur de 1 à 4 mm, de couleur blanche puis crème ochracé
Anneau : néant
Pied : néant : fixé latéralement sur le substrat sur toute la largeur parfois un peu rétrecie au point d'attache
Exhalaison : nulle ou imperceptible
Période de cueillette : pendant toute l'année, à condition qu'il ne gèle pas
Biotopes : essentiellement sur troncs et branches mortes des bois de feuillus, appréciant notamment les bouleaux, hêtres et aulnes
Confusions : possible avec le tramète hirsute qui, comme son nom l'indique, est nettement plus poilu
Famille : coriolacées
Nom scientifique : trametes pubescens
Commentaires
La chair est de couleur blanche et les spores sont hyalines. Elle est légère et friable mais coriace. Ce champignon se développe essentiellement en troupes de nombreux individus, soit en lignes plus ou moins imbriquées soit en formant des rosaces. Il est rare en plaine, plus présent dans le nord et en altitude, n'appréciant pas les températures élevées. Il s'agit d'une espèce non comestible.