Synonymes : oronge
Chapeau : de 8 à 20 cm, charnu, hémisphérique devenant convexe puis s'aplatissant, à cuticule lisse (parfois partiellement couverte de lambeaux de voile blanc, surtout à l'état juvénile) et séparable, à marge striée, de couleur jaune orangé à orangé et parfois rouge orangé
Lames : libres, larges, serrées et ventrues, souvent fourchues vers la marge, à arêtes érodées, de couleur jaune pâle ou jaune vif à jaune doré
Anneau : strié, large et membraneux, rabattu, de couleur jaune à jaune orangé également, plus clair sur la face supérieure
Pied : robuste (jusqu'à 15 cm), charnu, cylindrique devenant plus épais à la base, de couleur , de jaune clair à jaune doré (mais plus clair au-dessus de l'anneau) s'engageant dans une volve en sac ample, membraneuse et volumineuse, de couleur blanche
Exhalaison : subtile, de noisette
Période de cueillette : principalement à partir de juillet et jusqu'au milieu d'octobre
Biotopes : bois clairs de chênes ou de châtaigniers, lisières et prairies bordant ceux-ci, plus rarement mais se trouve parfois au voisinage de hêtres, bouleaux, noisetiers ou quelques conifères, appréciant les zones les plus chaudes
Confusions : possible avec l'amanite tue-mouches quand la cuticule de cette dernière est dépourvue de verrues
Famille : amanitacées
Nom scientifique : amanita caesarea
Commentaires
La chair est épaisse, ferme et blanche mais de couleur jaune orangé en surface. Excellent comestible, ce champignon est surtout méridional : rare en Bretagne, il peut toutefois s'y montrer lors de grandes chaleurs. Selon certains historiens, les Romains, friands de cette espèce, auraient tenté d'en cultiver lors de leur conquête de la Gaule. Certains amateurs prétendent avoir vu leurs poussées exceptionnelles en Bretagne aux abords d'anciennes voies romaines ...
Evolution de l'amanite des césars, de la naissance jusqu'au stade parfait :